Mort de pape François : Ce qu’on peut retenir de son parcours ecclésiastique

Apparu publiquement pour la dernière fois devant les chrétiens lors de la célébration de Pâques, place Saint-Pierre au Vatican, le pape François s’est éteint ce lundi 21 Avril entouré de ses proches collaborateurs selon un communiqué du Saint-Siège.

Né en Argentine, Jorge Mario Bergoglio est devenu le pape François en 2013. Tout au long de son pontificat, il a tenté de mettre l’accent sur la simplicité, la justice sociale et le dialogue au sein de l’église comme dans le monde.

Une vie au service de l’église

Le 13 mars 2013, il a été élu 266ᵉ pape de l’église catholique, succédant à Benoît XVI. Il est devenu le premier pape originaire des Amériques, le premier jésuite et le premier à choisir le nom de François, en hommage à saint François d’Assise.

Un pontificat marqué par l’engagement et la réforme

Durant ses 12 années de pontificat, le pape François s’est distingué par son engagement en faveur des plus démunis, de la justice sociale et de la protection de l’environnement.

Il a publié des encycliques majeures telles que Laudato Si sur l’écologie et Fratelli Tutti sur la fraternité humaine.

Il a entrepris des réformes significatives au sein de la Curie romaine, lutté contre les abus sexuels dans l’église et œuvré pour une plus grande inclusion des femmes et des laïcs dans les instances décisionnelles.

Son ouverture sur des sujets sensibles, comme les unions civiles pour les couples de même sexe, a suscité à la fois admiration et controverse.

Derniers instants et héritage

Malgré une santé fragile, le pape François est apparu au balcon de la basilique Saint-Pierre le dimanche 20 avril 2025 pour la bénédiction Urbi et Orbi, à l’occasion de Pâques. Affaibli mais souriant, il a salué les fidèles rassemblés sur la place.

Son décès marque la fin d’une ère pour l’église catholique. Son successeur devra poursuivre les réformes engagées et répondre aux défis contemporains de l’église.

Après la mort du souverain pontife, une constitution prévoit des obsèques pendant neuf jours et un délai de 15 à 20 jours pour organiser le conclave, lors duquel les cardinaux électeurs, dont près de 80 % choisis par François lui-même, auront la lourde tâche d’élire son successeur.

Entre temps, c’est le cardinal camerlingue, l’Irlandais Kevin Farrell, qui assurera l’intérim.

Derick Ntumba